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Anne Putorius chasseresse au grand cœur !

« Je suis née là-dedans »

Chasseresse furet ambassadrice traqueurAmbassadrice Traqueur depuis 2020, Anne Putorius est une chasseresse spécialisée dans le gros gibier. Anne a grandi dans un domaine de 32 hectares dans le Gers et a reçu une éducation « très rurale ». Pour elle, la chasse est une évidence. Elle a vu puis accompagné son grand-père et son père chasser, elle déclare d’ailleurs : « Je l’ai dans le sang ! C’est vraiment indispensable dans la vie de tous les jours. ». Aujourd’hui elle a 30 ans et lors d’une interview nous sommes revenu sur son parcours.


Son parcours de chasseresse

chasseresse gros gibier GersPour ses débuts, Anne a commencé avec son père à chasser le sanglier dans son département natal. Maintenant, Anne partage sa passion avec son compagnon qui l’a fait évoluer dans le milieu, notamment en l’initiant aux armes et aux postes. Chasseresse de gros gibier, Anne préfère dorénavant les cervidés. Cependant, elle est très curieuse et s’essaye également à la chasse à la palombe, c’est d’ailleurs un de ses projets : « La saison prochaine, je pense que je ferai un peu plus de palombière, c’est un projet que j’ai. »


La chasse au furet : sa chasse de prédilection

chasse furet

Anne est également une amatrice de la chasse aux furets. Les furets chassent essentiellement les lapins de garenne. Anne nous explique dans un premier temps les raisons de cette chasse : « Le lapin de garenne vit en garenne et donc en communauté. Ils font des grands terriers sous la terre et souvent, c’est assez problématique ces lapins vont loger dans des endroits qui sont près de maisons, de bâtiments. Ainsi, quand ils sont en grand nombre, ils vont faire des galeries très dévastatrices. Non seulement, ils vont aller manger les cultures, mais aussi, s’ils élisent domicile près d’un bâtiment, ça peut paraître fou, mais dans quelques années, ce bâtiment il peut, s’affaisser. ». Ensuite, dans un second temps elle nous explique le processus de chasse : « Le furet va travailler sous terre car en journée les lapins restent sous la terre, nous on va repérer tous les trous de la garenne. Ces trous-là, soit on va décider de les boucher ou mettre des bourses {…} Ou alors, les lapins sont pris vivant. » Elle nous précise par la suite, que ces lapins sont récupérés et réintroduits sur d’autres zones pas gênantes pour les Hommes afin de lutter contre le problème de populations qui diminuent.


Son meilleur souvenir de chasse 

chasseresse furet

Nous lui avons également demandé quel était son meilleur souvenir en tant que chasseresse. De ce fait, même si elle considère chaque moment de chasse unique, elle nous a répondu que c’était son premier sanglier. En effet, elle a mis 10 ans pour prélever son premier sanglier, elle nous raconte : « Moi il s’avère que j’ai pris très longtemps à être efficace, surtout sur mes tirs. Les occasions ne me manquaient pas, j’ai eu beaucoup de sangliers qui venaient même des fois, j’ai eu mon mari et d’autres chasseurs qui me disaient : “Toi, tu es quand même incroyable tu les attires“ parce que j’avais des sangliers qui me venaient à trois mètres ! Mais je les manquais… ». Cependant, à force de persévérance elle y est arrivée, grâce à une balle particulièrement bien placée.


La chasse : plus qu’une passion

En plus d’être chasseresse, Anne évolue dans le milieu médical en tant qu’infirmière. La chasse lui permet de trouver un équilibre dans sa vie qu’elle peut partager avec son compagnon. La nature lui permet de se ressourcer, elle évoque notamment ce fait « moi j’aime bien ce moment où il ne se passe rien, t’es dans la nature et tu as juste à écouter ce qu’il se passe ».


Une nouvelle aventure…

Afin de partager sa passion, notre ambassadrice et son compagnon ont créé l’Association Les Dianes Caçairos de la Haute-Garonne il y a 2 ans, dont elle est la présidente.Association Les Dianes Caçairos de la Haute-Garonne Cette association regroupe 26 membres dont 16 chasseresses. Cette démarche a été possible grâce au soutien de la Fédération qui lui a permis de rencontrer de nouvelles chasseresses et elle déclare : « Depuis 2 ans, je partage cette passion avec des filles, chose qui était assez rare depuis toutes ses années et c’était une volonté de ma part de partager cette passion avec le sexe féminin. ». Elle en est ravie car il n’est pas toujours évident se faire sa place dans cet environnement plutôt masculin, elle s’exclame d’ailleurs : « On chasse qu’entre filles, donc c’est fort agréable, c’est sûr qu’entre filles, ce n’est pas pareil, c’est chouette ! ».

Anne a également décidé de partager sa passion sur les réseaux sociaux et notamment sur Instagram où elle est très active et où elle regroupe presque 4 200 abonnées !

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